Statistiques sur le travail à distance au Royaume‑Uni : édition 2024 (chiffres clés + analyse)

Découvrez des statistiques et des tendances intéressantes sur le monde du travail à distance au Royaume‑Uni.

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November 25, 2024

Points clés et statistiques

L’évolution du travail à distance

  • En 1981, seuls 1,5 % des travailleurs britanniques travaillaient principalement depuis leur domicile. En 2019, ce chiffre a triplé pour atteindre 4,7 %, ce qui montre une adoption progressive avant la pandémie.
  • Pendant la pandémie, le changement a été exponentiel. En avril 2020, 46,6 % des travailleurs étaient à distance, et 86 % attribuaient ce changement au COVID‑19.
  • Avant la pandémie, le travailleur moyen passait 3,8 jours par semaine au bureau. Aujourd’hui, cette norme traditionnelle semble presque méconnaissable.

Paysage actuel du travail à distance (2024)

  • En octobre 2024, 41 % des travailleurs britanniques pratiquent le travail à distance au moins une partie de la semaine, 28 % adoptent un modèle hybride et 13 % travaillent à domicile à temps plein.

Différences régionales dans l’adoption du travail à distance

  • Londres a pris la tête avec 57,2 % de sa main‑d’œuvre en télétravail en 2020, ce qui reflète la concentration d’emplois numériques et professionnels dans la capitale par rapport aux autres régions.

Important : nos échanges et nos données proviennent d’études et d’entreprises réputées. Dans ce cas précis, par exemple, nous avons utilisé des informations provenant de diverses sources, telles que l’Office for National Statistics du Royaume‑Uni et Statista.

Évolution des perceptions du travail à distance

  • Environ 40 % des travailleurs déclarent avoir une meilleure opinion du travail à distance après l’avoir expérimenté eux‑mêmes.
  • À l’inverse, 5 % des travailleurs disent que leur perception s’est détériorée, sans doute en raison de l’isolement, de difficultés techniques ou d’un manque de soutien.

L’essor du travail hybride

  • 85 % des salariés travaillant à distance au Royaume‑Uni souhaitent un modèle hybride, et 58 % le préfèrent globalement, ce qui souligne sa popularité.
  • Les différences générationnelles sont marquées :
    • Les plus de 55 ans penchent plutôt pour un travail à distance à temps plein.
    • Les 16–24 ans sont davantage attirés par des postes à temps plein au bureau, car ils accordent probablement de la valeur au mentorat et à l’apprentissage en présentiel.
  • Le travail hybride présente des avantages clairs :
    • 78 % des travailleurs hybrides déclarent une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie privée.
    • 47 % signalent une amélioration de leur bien‑être global.
  • Cependant, il comporte aussi des défis :
    • 80 % des dirigeants jugent les dispositifs hybrides épuisants, invoquant la fatigue liée au passage constant d’un mode de travail à l’autre et à des frontières floues.

Productivité en travail à distance

  • Les études offrent des points de vue contradictoires sur la productivité :
    • Une étude a révélé que les opérateurs de saisie de données en Inde étaient 18 % moins productifs en télétravail.
    • À l’inverse, 84 % des salariés en configuration hybride ou entièrement à distance déclarent accomplir davantage de travail.
  • Malgré cela, 65,5 % des travailleurs qui se sont sentis plus productifs à distance pendant le confinement souhaitent continuer à travailler ainsi.

Trajets domicile‑travail et tendances liées aux bureaux à Londres

  • Après la pandémie, les nouveaux schémas de déplacement montrent :
    • L’utilisation du métro est remontée à 82 % des niveaux d’avant‑pandémie en octobre 2022.
    • La demande de bus a atteint 84 %.
    • Le vélo a grimpé à 140 %, dépassant les niveaux d’avant‑pandémie.
  • La semaine de travail traditionnelle est en mutation : les mardi à jeudi sont désormais les jours de présence maximale au bureau, tandis que les lundis et vendredis restent plus calmes.

Préférences et défis du travail à distance

  • Les principaux avantages du travail à distance incluent :
    • 50 % citent la flexibilité des horaires.
    • 43 % apprécient la suppression des trajets domicile‑travail.
    • 34 % valorisent la possibilité de s’occuper de leur famille ou de leurs animaux de compagnie.
  • Les défis demeurent :
    • 60 % des travailleurs se sentent moins connectés à leurs collègues.
    • 30 % déclarent avoir du mal à séparer le travail de la vie à la maison.
    • Journées plus longues : la journée moyenne de travail à distance s’étend désormais de 8 h 45 à 17 h 22., soit légèrement plus que l’horaire traditionnel de 9 h à 17 h.

Taille des entreprises et tendances sectorielles

  • Les professionnels de l’informatique et des télécoms sont en tête de l’adoption du travail à distance, en raison du caractère numérique de leurs fonctions.
  • Les professionnels de la santé sont les moins susceptibles de travailler à distance, ce qui reflète la nécessité d’une présence physique.
  • Les grandes entreprises sont plus enclines à soutenir le travail à distance, disposant déjà de l’infrastructure ou des ressources nécessaires pour le gérer.

Espaces de travail à domicile au Royaume‑Uni

  • 28 % des travailleurs disposent d’un bureau dédié à domicile, tandis que :
    • 27 % travaillent depuis leur salon.
    • 17 % utilisent leur chambre, ce qui soulève des inquiétudes quant aux limites entre vie professionnelle et vie privée.

Codes vestimentaires dans un monde à distance

  • L’approche décontractée domine : 89 % des travailleurs rejettent la tenue formelle lorsqu’ils travaillent à distance.
  • Cependant, 65 % des managers préfèrent que les employés s’habillent de manière plus soignée pour les appels vidéo, ce qui crée un décalage entre le confort des salariés et les attentes managériales.
  • Si un code vestimentaire formel était imposé pour le travail hybride, 42 % des employés envisageraient de quitter leur emploi.

Impact sur les parents et inégalités de genre

  • Pendant la pandémie :
    • 58 % des mères ayant des enfants de moins de 18 ans ont travaillé à distance, contre 51 % des pères.
    • 25 % des mères ont réduit leurs heures de travail ou quitté leur emploi en raison de leurs responsabilités de prise en charge, contre 15 % des pères.
  • Cela met en évidence l’impact disproportionné sur les mères qui travaillent et la nécessité de dispositifs de soutien équitables.

Avantage concurrentiel de la flexibilité

  • Les entreprises offrant une flexibilité totale en termes de travail à distance ont enregistré une croissance des effectifs de 1,9 % au deuxième trimestre 2023, soit presque le double de celle des entreprises moins flexibles.
  • La flexibilité n’est plus un avantage accessoire, mais une nécessité pour attirer et retenir les talents.

Tendances en vidéoconférence

  • Le « boom Zoom » a vu les téléchargements de l’application passer de moins de 5 millions en février 2020 à 27 millions en mars.
  • Bien que la vidéoconférence soit désormais un outil incontournable, des problèmes comme la fatigue Zoom ont conduit à des innovations telles que des réunions plus courtes, de meilleures technologies et des stratégies améliorées d’engagement virtuel.

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Transcription du podcast

Prêt à plonger dans des tendances de travail vraiment fascinantes ?

Toujours partant pour une bonne plongée dans les données.

Accroche‑toi, car aujourd’hui nous parlons du travail à distance au Royaume‑Uni,

plus précisément de l’évolution du travail à distance

et de la façon dont il façonne le bureau moderne

à partir de données et de statistiques solides.

Commençons par un petit voyage dans le temps

jusqu’en 1981. Tu te rends compte que seulement 1,5 % des personnes au Royaume‑Uni travaillaient principalement depuis chez elles à l’époque ?

C’est incroyable, n’est‑ce pas ? En avançant jusqu’en 2019, ce chiffre a triplé pour atteindre 4,7 %

et ce, avant même que la pandémie ne frappe.

Donc, avant la pandémie, aller au bureau restait la norme.

Absolument.

Le travailleur moyen passait 3,8 jours par semaine au bureau.

Tu t’imagines ça aujourd’hui ?

Sérieusement, en ce moment je vis quasiment en survêtement.

Mais ces chiffres d’avant‑pandémie sont essentiels comme point de référence

pour comprendre à quel point les choses ont changé de façon radicale

et vers quoi nous nous dirigeons ensuite.

Bon, 2020 arrive et bam, tout change d’un coup.

N’est‑ce pas ? En avril 2020, un impressionnant 46,6 % des personnes travaillaient au moins partiellement depuis chez elles,

partiellement ou plus

et un énorme 86 % d’entre elles attribuaient cela directement au COVID‑19.

On peut parler de bouleversement complet du modèle de travail traditionnel.

C’était vraiment un changement sismique.

Comme si on avait appuyé sur avance rapide pour le futur du travail.

Oui.

Et ce n’était pas non plus un changement uniforme dans tout le pays,

n’est‑ce pas ? Il y a eu des variations régionales intéressantes.

Par exemple, Londres a vu 57,2 % de sa main‑d’œuvre passer au travail à distance,

contre des pourcentages plus faibles ailleurs,

ce qui amène à réfléchir aux types d’emplois concentrés dans la capitale

et à la façon dont la localisation compte peut‑être moins pour certains postes aujourd’hui.

Ça, c’est sûr. Donc, en parlant de ce changement massif vers le travail à distance,

comment la perception du travail à domicile a‑t‑elle évolué pendant cette période ?

C’est une vraie bonne question, non ? Je veux dire, les gens ont‑ils vraiment adopté ça ou se disaient‑ils plutôt : faites‑moi revenir au bureau ?

En réalité, les données sont très intéressantes. Environ 40 % des personnes ont déclaré que leur vision du travail à domicile s’était améliorée

améliorée

après l’avoir vécue de première main.

Donc ils se disaient : "Hé, ce n’est pas si mal que ça. Exactement. Mais il y a aussi un petit groupe d’environ 5 %.

Ouh. Les cas atypiques

dont la perception s’est en fait dégradée.

De quoi se demander comment s’est passée leur expérience. C’est clair.

Oui, ça fait réfléchir, non ?

Était‑ce l’isolement, les problèmes techniques, le manque de soutien, ou simplement le fait de regretter les discussions autour de la machine à café ?

Ce sont toutes des hypothèses valables.

Cela rappelle que cette transition n’a pas été rose pour tout le monde.

Absolument. Et il est important de reconnaître cette diversité d’expériences.

Totalement. Et cela nous amène à l’essor du travail hybride.

Ce qui pourrait être le futur du travail,

le mot‑clé à la mode du siècle, non ?

Il semble partout en ce moment.

Alors, décortiquons un peu cet engouement pour l’hybride.

D’accord.

Que nous disent réellement les chiffres ? Est‑ce aussi populaire qu’on le prétend ?

Les chiffres sont plutôt parlants. Je dirais qu’un énorme 85 % des employés qui travaillent actuellement depuis chez eux au Royaume‑Uni souhaitent un modèle hybride.

85 %. C’est énorme.

Oui. Et 58 % disent qu’en fin de compte, c’est ce qu’ils préfèrent.

Waouh. Donc non seulement ils l’acceptent, mais ils le préfèrent.

Oui, cette flexibilité est un atout majeur.

Mais je suppose que ce n’est pas aussi simple que ça, n’est‑ce pas ? Y a‑t‑il des différences générationnelles dans ces préférences ?

Tu as raison. Ce n’est pas une solution universelle ; il existe clairement une fracture générationnelle.

D’accord, dis‑m’en plus.

On voit les plus de 55 ans pencher pour rester entièrement à distance.

Alors que les 16‑24 ans sont en fait plus susceptibles de préférer un travail à temps plein au bureau.

Waouh, c’est presque l’inverse complet.

C’est vrai. Et cela pousse à se demander ce qui explique ces différences. la phase de carrière, peut‑être,

Oui. les besoins liés au mode de vie,

peut‑être ?

Ou encore la façon dont chaque génération perçoit la technologie et la collaboration ?

Ce sont des éléments clés.

Ce sont d’excellents points à garder à l’esprit. Je pense aussi à ce que nous perdons potentiellement lorsque nous travaillons à distance.

par exemple, ce sentiment de communauté et les opportunités de mentorat informel.

Oui,

l’apprentissage informel qui se produit naturellement au bureau. Exactement.

Et ce sont peut‑être des choses auxquelles les jeunes en début de carrière accordent davantage de valeur. Ils sont encore en train de tout construire. Donc ça se tient. Très bien, revenons aux avantages déclarés du modèle hybride.

On parle beaucoup d’équilibre vie‑travail et de bien‑être, n’est‑ce pas ?

Ce sont des thèmes majeurs. Mais existe‑t‑il vraiment des données pour étayer cela ?

Oui.

Les chiffres montrent que 78 % des travailleurs hybrides déclarent une meilleure conciliation vie professionnelle‑vie privée. 78 %.

Et 47 % disent que leur bien‑être s’est amélioré.

D’accord, ce sont des statistiques vraiment impressionnantes.

Elles le sont.

Mais attends.

Tu disais tout à l’heure que certains dirigeants trouvent le dispositif hybride épuisant pour les salariés. C’est vrai.

80 % des dirigeants l’ont signalé. Attends, comment quelque chose qui améliore l’équilibre vie‑travail peut‑il aussi être épuisant ?

Je suis un peu perdu. Cela semble paradoxal, mais il est possible que les allers‑retours constants entre différents modes de travail

finissent par fatiguer.

Oui. La pression d’être toujours joignable,

toujours disponible,

et les frontières qui se brouillent entre vie pro et vie perso

peuvent clairement peser sur le mental.

Comme avoir deux emplois plutôt qu’un seul.

Je vois ce que tu veux dire.

Cela souligne vraiment à quel point il est important pour les entreprises de bien gérer tout ça.

de trouver ce juste équilibre,

où une communication claire, la flexibilité et la confiance sont essentielles pour rendre le travail hybride durable.

Il ne suffit pas de laisser les gens travailler de chez eux quelques jours par semaine,

n’est‑ce pas ?

Il y a bien plus que ça. C’est plus complexe que ça.

Bon, en parlant de choses plus complexes qu’il n’y paraît, abordons la grande question. La productivité.

Ah oui, le fameux casse‑tête de la productivité.

Travailler à domicile nous rend‑il vraiment plus productifs ou moins productifs ?

Les données semblent partir dans tous les sens sur ce sujet.

C’est vrai. Certaines études montrent une baisse de la productivité, d’autres une hausse. On se demande vraiment où se situe la vérité.

C’est un débat classique. Par exemple, une étude du MIT et de l’UCLA a montré que les opérateurs de saisie de données en Inde étaient en fait 18 % moins productifs en travaillant depuis chez eux.

18 %. C’est une baisse significative.

Oui. Mais ensuite, on trouve des études qui suggèrent l’inverse.

Oui, j’en ai aussi entendu parler.

Avec un impressionnant 84 % des salariés déclarant accomplir davantage de travail dans un environnement hybride ou entièrement à distance.

Alors, sommes‑nous plus productifs ou non ? C’est un peu le dilemme de l’œuf et de la poule.

Cela semble vraiment dépendre d’un tas de facteurs,

comme par exemple

le type de poste, le style de travail de chacun, et la capacité des entreprises à s’adapter au management à distance.

Ça se tient.

Et bien sûr, la question de savoir si les personnes disposent d’un espace de travail dédié à domicile,

ou si elles essaient de travailler sur la table de la cuisine avec des enfants qui courent partout.

Exactement. Ce n’est pas seulement l’endroit où l’on travaille, mais la façon dont on travaille,

et la manière dont les entreprises nous soutiennent. C’est clair. Donc, c’est une équation complexe.

Oui. Mais voici une statistique qui pourrait te surprendre. 65,5 % des personnes qui se sont senties plus productives en télétravail pendant le confinement souhaitent continuer ainsi.

Pour beaucoup, ces gains de productivité étaient bien réels,

et ils n’ont aucune envie d’y renoncer.

Il semble donc que le modèle hybride pourrait bien être la voie pour trouver ce juste milieu.

Oui. Le meilleur des deux mondes.

La flexibilité et la concentration du travail à domicile, combinées à la collaboration et aux aspects sociaux du bureau.

Exactement. Mais là encore, trouver le bon équilibre est essentiel.

Très bien. Bien dit. Maintenant, changeons un peu de sujet.

D’accord.

Et concentrons‑nous sur les trajets domicile‑travail,

en particulier à Londres.

Londres est un cas d’étude fascinant.

Oui, car la ville a connu un changement spectaculaire vers le travail à distance.

Clairement.

Alors, quelles tendances observe‑t‑on aujourd’hui concernant les déplacements pour aller travailler dans ce monde post‑pandémie ?

On constate un regain des retours au bureau,

avec des gens qui y retournent,

surtout depuis septembre 2022, mais on n’est toujours pas revenus aux niveaux d’avant‑pandémie.

Donc, c’est un retour partiel, pas un retour massif,

n’est‑ce pas ?

D’accord. Intéressant. Et qu’en est‑il des moyens de transport ? Les Londoniens se serrent‑ils toujours dans le métro ?

En octobre 2022, la demande pour le métro atteignait environ 82 % de son niveau d’avant‑pandémie.

Donc un peu en dessous d’avant.

Et la demande de bus était similaire, autour de 84 %.

Mais c’est là que ça devient intéressant. Le vélo a en réalité dépassé les niveaux d’avant‑pandémie.

Les gens enfourchent leur vélo plus que jamais.

Exactement. On atteint 140 %.

C’est impressionnant.

Oui.

On dirait que la pandémie a eu un impact durable sur la façon dont les gens choisissent de se déplacer.

Ça en a tout l’air. Et il ne s’agit pas seulement du moyen de transport.

Quoi d’autre ?

La semaine de travail traditionnelle s’est elle aussi retrouvée bouleversée.

Comment ça ?

Les mardis, mercredis et jeudis sont désormais les jours de pointe pour la présence au bureau.

Vraiment ?

Les lundis et vendredis, en revanche, sont beaucoup plus calmes.

C’est l’essor de la semaine de travail du mardi au jeudi.

C’est un peu comme un mini week‑end au milieu de la semaine.

J’avoue que j’adore l’idée.

Mais qu’est‑ce que tout cela signifie pour l’avenir de nos villes ?

C’est la grande question, non ?

Oui. Ce changement dans les schémas de déplacement soulève des questions sur la planification urbaine, les infrastructures de transport,

et même sur l’avenir des immeubles de bureaux eux‑mêmes.

Exactement. Que va‑t‑il advenir de ces immenses tours de bureaux ? Des heures creuses s’ils ne sont occupés qu’à 50 % les lundis et vendredis ?

C’est un excellent point.

On dirait que la façon dont nous utilisons l’espace physique évolue en même temps que notre manière de travailler.

C’est sûr.

Et cette évolution a aussi de grandes implications pour les entreprises,

n’est‑ce pas ?

Surtout en matière d’attraction des talents.

Absolument. Parlons de l’avantage concurrentiel dont semblent bénéficier les entreprises dotées de politiques de travail flexibles ou hybrides.

Oui. C’est là que les choses deviennent vraiment intéressantes pour ceux qui cherchent un emploi

ou pour ceux qui essaient d’en pourvoir un.

Alors, que nous disent les chiffres sur cet avantage ?

Ils montrent que la flexibilité est un formidable levier d’attraction.

D’accord, donne‑moi les détails.

Au deuxième trimestre 2023, les entreprises dotées de politiques de travail à distance entièrement flexibles ont vu leurs effectifs augmenter en moyenne de 1,9 %.

C’est assez significatif.

Oui. Cela signifie qu’elles attirent et retiennent les talents plus rapidement

que leurs homologues moins flexibles. D’accord. Donc, quasiment le double de croissance pour les entreprises qui misent sur la flexibilité.

Le message est plutôt clair.

Ce n’est donc pas seulement un phénomène propre au secteur de la tech,

n’est‑ce pas ? On l’observe dans des entreprises de tailles variées, même en excluant les sociétés technologiques.

C’est un changement plus large, qui touche l’ensemble du paysage économique.

Ça en a tout l’air.

Qu’est‑ce que cela nous dit sur l’avenir du travail, alors ?

Cela nous montre que les entreprises doivent s’adapter si elles veulent attirer et retenir les meilleurs talents.

La flexibilité n’est plus seulement un avantage sympa.

Elle devient une nécessité.

Le marché de l’emploi est clairement à l’avantage des candidats. Et ceux qui souhaitent travailler depuis chez eux, au moins une partie du temps, ont l’avantage.

On dirait bien.

En parlant de travail à domicile, plongeons dans la réalité quotidienne que cela représente. C’est clair.

Quels sont les principaux avantages et inconvénients dont les gens parlent concrètement ?

On pourrait probablement consacrer une analyse entière rien qu’à ce sujet.

Oui, il y a beaucoup à décortiquer,

mais regardons déjà les grandes lignes. Les avantages les plus souvent cités sont, sans surprise,

lesquels ?

des horaires flexibles, l’absence de trajets domicile‑travail et la possibilité de mieux s’occuper de sa famille ou de ses animaux.

Ce sont clairement de gros atouts,

c’est sûr.

Mais qu’en est‑il des inconvénients potentiels ? Comment déconnecter du travail, et le risque d’isolement ?

Tu as raison. Ce sont des préoccupations légitimes. Les principaux inconvénients évoqués sont la difficulté à décrocher à la fin de la journée de travail.

Oui, ça se comprend.

Les difficultés de collaboration et de communication quand tout le monde est à distance.

Ce manque d’interactions en face à face peut devenir un vrai défi.

Et puis, bien sûr, les sentiments de solitude ou d’isolement.

C’est un bilan contrasté.

Oui, mais c’est sans doute ce qui explique pourquoi le modèle hybride est aussi attirant. Il permet de goûter au meilleur des deux mondes.

Exactement. On peut avoir le beurre et l’argent du beurre. En quelque sorte.

Exactement.

Tu sais ce qui m’intrigue vraiment, cela dit ?

Quoi donc ?

Les codes vestimentaires pour les travailleurs à distance. Ah oui. Le grand débat du pyjama.

Est‑ce pyjama toute la journée, tous les jours ? Je suis pour le confort, mais même moi j’ai mes limites.

Fait surprenant, 89 % des employés disent un non catégorique à la tenue formelle lorsqu’ils travaillent à distance.

89 %. La grande majorité adopte donc clairement un style décontracté.

Mais voici le rebondissement. 65 % des managers pensent que leurs salariés à distance devraient s’habiller un peu plus chic.

C’est un peu du : « Faites ce que je dis, pas ce que je fais »,

peut‑être. Mais sérieusement, est‑ce seulement un choc générationnel ou est‑ce que cela révèle quelque chose de plus profond sur l’évolution même du travail ?

C’est une excellente question. Je pense que cela illustre l’évolution de la notion de professionnalisme à l’ère numérique.

Absolument. C’est tout un nouveau manuel d’étiquette qu’il faut inventer.

Nous sommes tous en train de naviguer ensemble sur ce nouveau terrain.

Exactement. Et les données nous aident à comprendre ces tendances émergentes.

C’est sûr. Alors, pour conclure cette première partie de notre exploration,

quelle est, pour l’instant, la principale leçon à en tirer ?

La principale leçon, c’est celle‑ci. La façon dont on travaille aujourd’hui au Royaume‑Uni est en pleine mutation.

Et ce n’est pas une mode passagère.

Les données montrent clairement que les modèles de travail à distance et hybrides sont là pour durer.

Ils reconfigurent en profondeur notre vie professionnelle.

C’est sûr.

C’est à la fois enthousiasmant et un peu intimidant, non ?

Mais avant de se laisser déborder, faisons une petite pause et laissons à nos auditeurs le temps d’assimiler toutes ces informations.

Nous avons déjà couvert beaucoup de terrain, et pourtant il reste encore énormément à explorer. Quand nous reviendrons, nous approfondirons les réalités concrètes du travail à domicile, son impact sur différents secteurs et l’essor de la vidéoconférence. Restez à l’écoute. Bienvenue de nouveau dans notre exploration du travail à distance au Royaume‑Uni.

Prêt à entrer dans le détail de ce que signifie vraiment travailler depuis chez soi aujourd’hui au Royaume‑Uni ?

Allons‑y.

Pour commencer, tous les emplois ne peuvent pas se faire à distance,

n’est‑ce pas ?

Exactement. Certains métiers exigent tout simplement une présence physique.

Alors, que nous disent les statistiques sur la façon dont cette tendance varie selon les secteurs ?

Sans surprise, les professionnels de l’informatique et des télécommunications arrivent en tête lorsqu’il s’agit de travailler à domicile à plein temps.

Oui. Leur travail est souvent par nature numérique,

indépendant du lieu où l’on se trouve.

Ça se comprend.

À l’autre bout du spectre, on trouve les soignants et le personnel de santé.

Oui. On ne peut pas vraiment opérer à distance,

sauf si l’on parle d’une intervention robotisée ultra futuriste.

Exactement.

Mais il ne s’agit pas uniquement de la nature du travail en soi. La taille de l’entreprise semble aussi jouer un rôle.

Comment ça ?

Plus l’entreprise est grande, plus il est probable que les salariés travaillent à domicile à temps plein.

Intéressant. Peut‑être que les grandes entreprises sont mieux équipées en termes d’infrastructure et de ressources pour soutenir efficacement le travail à distance.

C’est une hypothèse. Il se peut aussi qu’elles aient déjà mis en place des politiques de télétravail avant la pandémie,

ce qui les a rendues plus prêtes pour ce virage,

non ?

D’accord. Mais n’oublions pas l’espace de travail à domicile lui‑même,

d’accord ? Où les gens installent‑ils concrètement leur poste de travail quand ils sont en télétravail ?

Oui. Parle‑t‑on de bureaux dédiés ou bien de tables de cuisine et de chambres qui font double emploi ?

Eh bien, c’est assez varié. Selon une enquête de l’Office for National Statistics en 2023.

D’accord. Qu’ont‑ils découvert ?

Tandis que 28 % des répondants déclaraient disposer d’un bureau ou d’un cabinet de travail dédié,

un espace réservé. C’est une bonne chose.

Une part importante, 27 %, travaillent depuis leur salon.

Le salon, vraiment ?

Et un 17 % non négligeable travaillent depuis leur chambre.

Ouh, ça fait beaucoup de temps passé dans la chambre. Je m’inquiéterais de voir les limites vie perso‑vie pro devenir très floues.

Oui, je comprends que cela puisse poser problème.

Mais bon, peut‑être qu’ils ont un aménagement de chambre vraiment top.

Peut‑être. Avant de trop nous perdre dans le sujet des bureaux‑chambres, je dois partager avec toi un petit chiffre intéressant.

D’accord, vas‑y, je t’écoute.

La journée de travail à distance moyenne au Royaume‑Uni commence à 8 h 45. et se termine à 17 h 22.

Attends une seconde. C’est quasiment une journée plus longue que le traditionnel 9 h‑17 h,

non ?

Les gens travaillent‑ils en secret davantage lorsqu’ils sont chez eux ?

C’est possible. Certaines études montrent que les télétravailleurs ont tendance à faire plus d’heures.

Pourquoi donc ?

Peut‑être parce qu’ils ne sont plus contraints par les limites physiques du bureau.

Il est plus facile de continuer à travailler quand l’ordinateur portable est toujours à portée de main.

Exactement. Il se peut aussi qu’ils réorganisent simplement leurs horaires.

Oui. Plus de flexibilité.

En prenant davantage de pauses au fil de la journée.

Ça se comprend.

Ou en commençant et terminant leur journée à des heures légèrement différentes pour pouvoir gérer d’autres engagements.

D’accord. Ce n’est donc pas forcément une mauvaise chose, mais c’est un point à garder à l’esprit.

C’est sûr. Tout est une question de trouver ce qui te convient et de poser des limites claires.

Très bien. Revenons aux avantages et inconvénients dont nous parlions tout à l’heure. Je suis curieux d’en savoir plus sur ce que les gens disent au‑delà de la simple absence de trajets.

Quand on leur demande quels sont les principaux avantages de travailler depuis chez soi, un impressionnant 50 % des répondants citent la flexibilité des horaires comme le bénéfice numéro un.

Les horaires flexibles, ce n’est pas vraiment une surprise.

L’absence de trajets arrive juste derrière, avec 43 %.

D’accord, rien d’étonnant là non plus.

Mais voici un point que j’ai trouvé vraiment intéressant. 34 % des personnes ont déclaré que le travail à domicile leur permettait de mieux s’occuper de leur famille.

Ah, c’est chouette à entendre.

de leurs animaux, de parents âgés ou de proches malades. C’est vraiment réconfortant.

Oui.

Cela montre le potentiel du travail à distance pour créer un environnement professionnel plus inclusif et bienveillant.

Exactement. Il permet de mieux équilibrer responsabilités personnelles et professionnelles.

Absolument. Et n’oublions pas les avantages financiers.

Ah oui. Les économies.

33 % des répondants apprécient les économies que permet le travail à domicile. Moins d’argent dépensé dans les transports, les déjeuners à l’extérieur,

ou ces lattes hors de prix en café‑boutique.

Je me reconnais tout à fait là‑dedans.

Et côté santé mentale, qu’en est‑il ? On entend beaucoup parler du risque d’isolement et d’épuisement professionnel en télétravail.

N’est‑ce pas ? C’est une vraie préoccupation. Qu’est‑ce que les gens en disent ?

Côté positif, 56 % des télétravailleurs affirment que leur niveau de bonheur a augmenté.

Ils sont plus heureux en travaillant depuis chez eux.

Ils disent aussi mieux se concentrer et réussir à accomplir l’ensemble de leurs tâches à distance.

On ressent donc un vrai sentiment d’autonomie et de satisfaction.

Exactement. Mais il y a aussi l’autre versant de la médaille.

Évidemment, il y a toujours un revers.

60 % des personnes interrogées disent se sentir moins connectées à leurs collègues,

et que cette interaction sociale leur manque. Et 30 % trouvent difficile de séparer leur vie personnelle et leur vie professionnelle lorsqu’ils travaillent à distance.

C’est la lutte classique pour l’équilibre vie‑travail.

Oui, et c’est un point que les individus comme les entreprises doivent vraiment prendre au sérieux.

Que peuvent‑ils faire ?

Fixer des limites, créer des occasions d’interactions sociales et encourager le bien‑être mental sont autant d’éléments cruciaux,

surtout dans un environnement de travail hybride ou à distance. On en revient à l’idée que le travail à distance, comme tout le reste, a ses avantages et ses inconvénients.

C’est sûr. Ce n’est pas une solution miracle pour tout le monde,

n’est‑ce pas ? Certaines personnes s’épanouissent dans un environnement de bureau,

mais pour d’autres, c’est une option formidable parce qu’elles aiment la flexibilité et l’indépendance.

Et comme pour tout changement majeur dans notre manière de vivre et de travailler,

il y aura forcément des accrocs en chemin.

Absolument. Il s’agit d’apprendre, de s’adapter et de trouver ce qui fonctionne le mieux

pour chaque individu et chaque organisation.

Exactement.

En parlant d’adaptation, parlons un peu de la vidéoconférence.

Oh oui. Le grand éléphant virtuel dans la pièce.

Je me souviens des tout premiers jours de la pandémie, quand les appels Zoom sont devenus la nouvelle norme,

le fameux boom de Zoom.

On tâtonnait tous avec le bouton « muet » et on essayait de comprendre comment fonctionnaient ces fonds virtuels.

C’était tout un nouveau monde.

Complètement.

C’est fascinant de revoir les chiffres de février 2020,

juste avant que la pandémie ne frappe.

Il y avait alors moins de 5 millions de téléchargements de l’application Zoom dans le monde.

D’accord.

En mars, ce chiffre a grimpé en flèche pour atteindre près de 27 millions.

C’est dingue. On peut dire qu’ils étaient au bon endroit au bon moment.

Ils ont clairement su profiter du moment,

mais Zoom n’était pas le seul acteur en lice, si ?

Pas du tout. Microsoft Teams, Google Meet et toute une série d’autres plateformes de vidéoconférence ont connu un énorme bond de popularité.

On avait vraiment l’impression que tout le monde se ruait sur une solution pour rester connecté virtuellement.

Exactement.

Mais toutes ces réunions vidéo n’allaient pas sans inconvénients.

Tu as raison. Tu te souviens de la fatigue Zoom ?

Comment l’oublier ? Regarder un écran pendant des heures d’affilée.

La pression constante d’être prêt pour la caméra.

L’absence de pauses naturelles et de signaux sociaux.

Tout cela a fini

par provoquer de l’épuisement et du burn‑out

chez beaucoup de monde.

On a l’impression que nous avons appris à mieux gérer ces défis liés à la vidéoconférence, non ?

Oui. On a appris à fixer des limites,

à organiser des réunions plus courtes,

à utiliser le bouton muet

quand il le faut,

et la technologie elle‑même s’est améliorée,

n’est‑ce pas ? De meilleures caméras, de meilleurs micros,

et des fonctionnalités pensées pour rendre ces interactions virtuelles plus engageantes

et moins épuisantes.

Exactement.

C’est comme si nous avions tous suivi un cours intensif de communication virtuelle.

On peut dire ça. Et ces compétences vont être essentielles à mesure que le travail à distance et hybride continuera de façonner notre manière de nous connecter et de collaborer.

Absolument.

Mais n’oublions pas un groupe particulièrement impacté par ce basculement vers le travail à distance.

Les parents.

Les parents. Oui. Ceux qui ont dû jongler entre garde d’enfants, école à la maison et emploi à temps plein depuis le domicile.

C’est un niveau de défi complètement différent.

La pandémie a vraiment mis en lumière les difficultés des parents qui travaillent,

en particulier celles des mères.

En 2021, 58 % des mères avec des enfants de moins de 18 ans travaillaient à distance tout ou la plupart du temps, contre 51 % des pères.

C’est vrai. Les mères étaient plus susceptibles de supporter à la fois la charge du télétravail et celle de la garde des enfants.

Et cela a eu un impact bien réel sur leur carrière, n’est‑ce pas ?

Oui. Un quart des mères actives ont déclaré avoir dû réduire leurs heures de travail, voire quitter complètement leur emploi

en raison des responsabilités de garde et de scolarité pendant la pandémie.

C’est vrai. Et ce, contre seulement 15 % des pères.

C’est bouleversant. Cela montre clairement à quel point il est nécessaire de mieux soutenir les parents qui travaillent. Absolument. Que ce soit par un accès à des modes de garde abordables,

des aménagements de travail plus flexibles, ou tout simplement plus de compréhension et d’empathie de la part des employeurs,

on ne peut pas s’attendre à ce que les gens gèrent tout ça sans systèmes de soutien adaptés.

Je ne pourrais pas être plus d’accord. Et bien sûr, il ne s’agit pas uniquement des mères,

n’est‑ce pas ? Les pères prennent eux aussi de plus en plus en charge des responsabilités de soin.

Et eux aussi font face à des difficultés lorsqu’il s’agit de concilier vie professionnelle et vie de famille dans ce nouveau monde du travail.

C’est un enjeu de société, et pas seulement une question de genre.

Exactement.

Et c’est un enjeu que nous devons affronter si nous voulons construire un futur du travail vraiment équitable et durable pour tout le monde.

Je suis entièrement d’accord.

Avant de clore cette partie, j’ai une question que je n’arrive pas à me sortir de la tête.

Laquelle ?

Tu te souviens de ces 5 % de personnes dont la perception du travail à domicile s’est en fait dégradée pendant la pandémie ?

Ah oui, ce groupe mystérieux.

Je meurs d’envie de savoir ce qui a pu conduire à ces expériences négatives.

C’est un vrai casse‑tête.

Est‑ce que ce serait l’isolement ?

C’est possible.

Le manque de soutien de la part de leur entreprise ?

Peut‑être. Peut‑être n’avaient‑ils tout simplement pas l’environnement domestique adéquat pour travailler de façon productive et confortable.

Peut‑être. Ou peut‑être que c’était autre chose encore.

C’est un bon rappel que le télétravail n’est pas une solution « taille unique »,

n’est‑ce pas ? Différentes choses fonctionnent pour des personnes différentes.

L’important, c’est de trouver ce qui convient le mieux à chacun et de créer un environnement de travail qui soutienne à la fois leurs besoins et leur bien‑être.

Absolument. Trouver cet équilibre est essentiel.

Bien dit. Et avec cette question stimulante qui reste en suspens,

voilà de quoi alimenter la réflexion.

Faisons une autre courte pause.

Ça me va. À notre retour, nous conclurons cette exploration avec quelques réflexions finales sur l’avenir du travail.

J’ai hâte.

Ne partez pas.

Bienvenue de nouveau dans cette plongée approfondie. Nous parlions justement de ceux qui, disons‑le, n’ont pas vraiment adoré l’expérience du travail à domicile.

Ces 5 % qui l’aiment moins qu’avant la pandémie. Oui,

c’est un vrai casse‑tête.

Peut‑être que le bureau leur manquait vraiment, avec toute son ambiance.

Peut‑être. Mais en parlant d’ambiance de bureau, revenons un instant sur ce débat autour des codes vestimentaires.

Ah oui. L’éternelle question : pyjama ou tailleur‑pantalon ?

Exactement. Alors, qu’as‑tu découvert d’autre d’intéressant sur le sujet ?

Eh bien, il semble qu’il y ait encore plus de nuances dans cette histoire de code vestimentaire qu’on ne le pensait au départ.

Par exemple, 55 % des managers estiment que les travailleurs à distance devraient s’habiller de manière plus formelle, en particulier pour les appels vidéo. On ne parle donc pas seulement d’un code vestimentaire général pour le télétravail, mais bien de la façon dont on se présente à l’écran.

Exactement.

Attends une minute. On est donc dans la configuration chemise‑cravate en haut, pyjama en bas ?

C’est peut‑être drôle, mais ça amène à réfléchir sur l’importance des premières impressions, même en virtuel,

non ? Sommes‑nous programmés pour juger le professionnalisme à travers l’apparence, quel que soit le contexte ?

C’est une question fascinante.

Vraiment. J’ai l’impression que nous sommes tous en train de réécrire ce nouveau manuel d’étiquette pour l’ère numérique.

Absolument.

Mais la statistique qui m’a vraiment frappé, c’est celle‑ci. 42 % des salariés disent que si leur entreprise mettait en place un code vestimentaire formel pour le travail hybride, ils commenceraient à chercher un autre poste.

C’est un vrai point de rupture.

On voit bien que, pour beaucoup, la liberté de s’habiller confortablement est un atout majeur du télétravail.

Je me reconnais là‑dedans. C’est aussi une question de se sentir soi‑même,

même dans un cadre professionnel.

Exactement. J’ai l’impression que le vieux dicton « Habille‑toi pour le travail que tu veux » prend un tout nouveau sens aujourd’hui.

Absolument. C’est un rappel que ce basculement vers le travail à distance et hybride ne change pas seulement l’endroit où nous travaillons.

Il change notre rapport au travail lui‑même.

Exactement. Flexibilité, autonomie, bien‑être, équilibre vie‑travail,

créer un environnement professionnel qui fonctionne pour nous, et non l’inverse.

C’est tout l’enjeu,

et c’est un message fort.

Oui.

Alors, pour conclure cette plongée dans le monde du travail à distance au Royaume‑Uni, quel message final veux‑tu laisser à nos auditeurs ?

Je dirais ceci. L’avenir du travail n’est pas gravé dans le marbre. Il est en train de se construire à travers les choix que nous faisons aujourd’hui,

en tant qu’individus, en tant qu’entreprises et en tant que société dans son ensemble.

Exactement. Alors, quels choix feras‑tu ?

Quel type d’équilibre entre vie et travail souhaites‑tu ? De quelle culture d’entreprise veux‑tu faire partie ?

Comment pouvons‑nous construire un futur du travail qui ne soit pas seulement productif, mais aussi équitable, durable et épanouissant pour tous ?

Voilà de grandes questions sur lesquelles méditer.

Merci d’avoir été avec nous pour cette exploration des données autour du travail à distance au Royaume‑Uni. On se retrouve la prochaine fois pour un nouveau regard passionnant sur le monde du travail en constante évolution.

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